Constitution ouzbèke de 1992 reconnaît officiellement la liberté de la presse : larticle 67 consacré aux médias définit le rôle de la presse et garantit lactivité des journalistes en déterminant leurs droits et obligations.
La législation ouzbèke sur la presse est réglementée par la Constitution du 8 décembre 1992, la loi sur lactivité éditoriale du 30 juin 1996, celle sur le statut du journaliste et la garantie du libre accès à linformation du 24 avril 1997 et enfin la loi sur les médias du 26 décembre Cette dernière précise que, « dans la République dOuzbékistan, la censure sur les médias est prohibée, aucun matériel ou rapport ne peut être confisqué, aucun texte ne peut être modifié ou complété avant sa parution.
» La liberté de presse est officiellement limitée par les seuls secrets dÉtat. Enfin, larticle 20 de la loi anti-terroriste de janvier 2001 est venu réglementer les reportages dans les zones de conflits armés et limite les pouvoirs dinvestigation des journalistes tant ouzbeks quétrangers. Une décennie après lindépendance, les statistiques de 2001 données par le ministère de la Presse annoncent 719 médias, dont 507 journaux, 157 revues, 4 agences de presses et 51 radio-télévisions.
Parmi les principaux journaux officiels, on notera, en langue russe, Pravda Vostoka (ancien organe du Parti communiste ouzbek et qui dépend aujourdhui de la communauté urbaine de Tachkent), Večernyj Taškent, Molodëž Uzbekistana, et Narodnoe slovo. En ouzbek, on mentionnera Xalk Souzi, Marifat et Uzbekistan Ovozi, dont le tirage moyen avoisine les ou exemplaires. Ces journaux, souvent de quatre pages seulement, contiennent pour lessentiel des informations officielles, les décrets du Président, les résolutions du Cabinet des ministres. Parmi les journaux enregistrés dans le pays, plus de 76 % sont sous le contrôle direct de lÉtat, ce qui leur permet de bénéficier de réductions de taxes et daides et donc dêtre vendus à un prix inférieur à leur coût réel.